Le psychanalyste se différencie du psychologue, du psychothérapeute ou du psychiatre, de par son cursus de formation comprenant nécessairement l’aboutissement de sa propre cure psychanalytique. Il est formé sur les plans théorique et analytique. Il réunit donc ces deux caractéristiques : d’une part, il a étudié la théorie de la psychanalyse, dans une école privée ou à l’université, selon laquelle l’être humain est dirigé par l’inconscient et les pulsions sexuelles ; d’autre part, il a suivi lui-même une analyse (appelée analyse didactique) chez un psychanalyste.
L’analyste, selon Sigmund Freud, tient un rôle d’écoute à la fois neutre et bienveillante, et d’interprétations ponctuelles. Par les phénomènes de la libre association et du transfert, l’analysant revit son histoire, et ainsi, verbalise les phénomènes inconscients qui s’y rapportent.
L’analyste accompagne l’analysant dans la mise à jour de ces représentations inconscientes souvent jusque là refoulées. Pour lui, il est important de prendre le temps d’analyser l’histoire de l’individu pour pouvoir en tirer de nouvelles conclusions qui vont positivement interagir sur son présent.
On peut aller voir un psychanalyste pour toutes sortes de raisons => pour un problème existentiel ou pour nous aider à faire le deuil d’une personne, d’une situation, faire un simple point sur sa vie, se faire accompagner lors d’un passage de la vie difficile comme par exemple un divorce car, pour le psychanalyste, le passé (l’enfance, l’adolescence) est intimement lié aux difficultés ou aux réussites du présent. Ainsi, pour lui, l’enfant qui s’est senti choyé aura plus de facilités une fois adulte à affronter les conflits.
Le psychanalyste pose d’emblée le cadre analytique, dont la règle fondamentale est la technique de la libre association. Les autres règles concernant le rythme, la durée et le coût des séances sont propres à chaque professionnel. Les psychanalystes exercent en cabinet et sont souvent membres d’une fédération, association ou société de psychanalyse.